Les lignes tracées par l’or et le sang traversent tous les coeurs

et traversent les temps ..


 

Guernica_1937_Pablo_Picasso

Guernica de Pablo Picasso — tableau exécuté en juin 1937.

 


 

L’oiseau plonge
dans l’or médiéval;
il pique.

Dans l’ordre
et le désordre,
l’envol de l’or
se rue,
essore,
manoeuvre,
mue.

Par le mouvoir et l’émoi,
l’oiseau d’or mue;
les truands tuent.

Long cycle
de démence,
de défaisance,
de cruauté.

L’oiseau des cycles,
sans fin,
pique au ciel,
pique au sol;
toujours il siffle,
file, chante, plane, crie, meurt ou renaît.

Contemplez l’aisance
et l’émotion
éternelles
des gravitations
dans le tissu invisible,
éternellement redessiné,
des droites et des courbes
chères à Picasso.

Elles tremblent.
Elles se brisent.
Elles saignent.

Pour cette raison,
la conscience et le coeur n’oublient jamais Gaza,
ni Guernica,
car toutes les lignes qui les tracent en lettres de sang
traversent tous les coeurs.

2008


 

Guernica_1937_Pablo_Picasso__01

Guernica de Pablo Picasso — 1937.

 


© Copyright 2009  Hamilton-Lucas Sinclair  ( Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe ), cliquer


 

Suites poétiques, Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )  :   Les Enchantements de Mémoire  – Sentiers d’Étoiles  –  Rasez les Cités  –  Électrodes  –  Vénus et la Mélancolie  –  Le Cycle du Scorpion  –  Le Cycle du Bélier  –  La Nuit des temps  –  La Stupéfiante Mutation de sa Chrysalide


 

Beaucoup de poèmes de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki )


 

La Colombe et la Brisure Éternité    —    La Toupie, la Ballerine et le Miel.    —    La Licorne, poème venu d’une blancheur médiévale    —    Toutes les terrasses du monde s’ouvrent sur l’infini. On va prendre un café ensemble.    —     Monologue de l’âme-soeur    —    Lettre d’eau ou J’ai assez vécu pour savoir combien j’ai voulu être ici    —      Vague de mémoire. Petit tableau d’été.      —   Du commencement à la fin ou L’Oupanishad de l’ Ignorance    —   From Beginning to End or The Ignorance Upanishad   —

Une barque pleurer, barque triste, papillon à voile.    —    La clé du Réel est qu’il n’a jamais été cadenassé     —     Les Oiseaux qui fascinent. Crépuscule et fin d’été.    —    Le pas noir et profond des racines qui marchent     —     Le pas du temps      —     Les pissenlits battent dans le coeur de l’écureuil    –

Hommage au Loup Blanc.     —     Les lignes tracées par l’or et le sang traversent tous les coeurs     —    Dans son silence de soie brune, le loup-cervier     —      La branche qui parle et le loup-cervier     —     Orange carrée     —    Cubic orange or arc-en-gel    —     Orange pelée, caillou collant     —     Poème pour Nathalie   –     La fable du poème au fil de l’eau    —

All café-terrasses are vistas on infinity. Let’s have coffee together.    —   A little sleep, you’ll hear a little voice    —    Comme une bombe d’eau means like a water bomb     —

La logique est une muette qui ne cesse de nous faire signe     —    Dans une trappe de trolls      —      Comme une pincée d’or au milieu des ténèbres, la vie croissait       —     Un enfant naît, le pouce aux lèvres, les yeux conscients      —     L’oiseau prend proie      —      L’indicible demeure      —     Une araignée d’étoiles. Stars, and a Spider     —     Les loups et la naissance de ton armée      —     Les pistes instantanées des sillons d’éclairs     —      La Terre va te manger ou Les cellules s’excitent avant l’explosion      —      Dormir conscient, les yeux fermés, le son qui vit      —      L’immensité qui déambule      —

Filez filez, ô mon navire. Une variante maison et l’original de 1844     —     Le plaisir éclatait dans tes cils      —      L’envol des hirondelles. Comme un bruissement d’eau qui ruisselle.      —       L’Avenir sur une île comme un navire échoué       —       L’heure est au silence du soleil      —       Je vends l’ode au détail       —       Dans la grande paix de l’été   (Dans la grande paix du ciel transplutonien)  —

L’unique dame de la nuit      —      Trois barques de pêcheurs sur l’armure de la mer      —      Rien n’est plus doux qu’un grand écueil où la folie enfin repose     —      Chiffre secret enfoui dans la galène      —       Toutes les lignes sont vives et se lisent      —      L’Art par le feu      —       C’est la dégustation qui nous articule et nous prononce       —      La pluie, de ses dents rondes et bleues       —      La bardane et le fer      —      Celle qui garde la rhubarbe sauvage       —       Le long d’une rivière nommée Sauvage  —

Les pieds noirs de terre       —       Dans l’evening pétillant des néons cramoisis      —      Le néant, la foule et ses masques       —       Elle joue aux billes, aux bulles, aux boules et aux étoiles      —      Les gigues millénaires tonner      —      Ode à la Dame au Lys       —       Toi qui seras Orphée, un fleuve ornera ta lyre    —

Ève, fille des mers      —       Un ciel, un creux, un abîme       —      Les Délirantes. Poème apocalyptique à saveur médiévale.       —       L’enfant de Récurebourg. Mémoire lointaine      —      Mon âme est un enfant qui pleure. Courte prière et court poème.    —    Shiva bruisse


 

Blogsurfer.usIcerocket

About Jacques Renaud

Écrivain.
This entry was posted in Poésie and tagged , , , , , , , . Bookmark the permalink.

5 Responses to Les lignes tracées par l’or et le sang traversent tous les coeurs

  1. Pingback: Monologue de l’âme-soeur. Poème. | Électrodes

  2. Pingback: Du commencement à la fin ou L’Oupanishad de l’ Ignorance | Électrodes

  3. Pingback: From beginning to end | Électrodes

  4. Pingback: Cristal de gloire | Électrodes

  5. Pingback: Le Vaisseau d’Or. A new English translation of Émile Nelligan’s masterpiece | Électrodes

Leave a comment