Du commencement à la fin ou L’Oupanishad de l’ Ignorance

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Beginning and End, copyright 2006-2013 slobo777 (rotated 180 degrés) (source : cliquer)


English version : From Beginning to End — or The Ignorance Upanishad


Le réel bat au coeur de tout, repose et file.  Le réel est tout, libre de tout, libre en tout.  Sans fin il commence et parcourt. Il file sans bouger en battant forme, file comme un point d’onde en fusion, se défile en suspension, s’enfouit et se pointe en toute conscience. Il est immense, tout petit, il est aucune et toute forme. Présent dans tous les commencements et les fins, il les génère, scelle, épouse, porte, et n’en a pas. Le réel est un enfant qui joue avec les ogres, les produit, les chérit, les déjoue, les nourrit, les défait et les brûle, s’amusant à chasser poussières et cendres en quête de commencements inédits et de fins nouvelles.

On nait sans savoir pourquoi. On meurt sans savoir pourquoi.

Rien au commencement. Rien à la fin.

Ignorance au départ. Ignorance à la fin.

Sur le chemin qui va du départ à la fin, de l’ignorance à l’ignorance, de rien à rien, on peut croire avoir acquis de la connaissance réelle.

Douter logiquement et rationnellement d’avoir acquis de la connaissance réelle – sur ce chemin qui va de l’ignorance à l’ignorance – pourrait être le début réel de la sagesse et le vrai commencement de la fin d’une réelle ignorance.

Quelle est la nature du commencement ? Quelle est la nature de la fin ?

Quelle est la nature du lien qui demeure et persiste du commencement à la fin?

Quelle est la nature du lien qui se rappelle et contient tout le chemin, de la fin au commencement ?

Quelle est la nature de la douce émotion qui s’éveille en nous quand se formule silencieusement la question ?

Quelle est la nature du sourire qui sourd et croît à l’orée d’être, et qui persiste au coeur de ce mystère ?


English version : From Beginning to End — or The Ignorance Upanishad


© Copyright 2013 Hamilton-Lucas Sinclair ( Loup Kibiloki, Jacques Renaud, Le Scribe ), cliquer


Beginning and End, copyright 2006-2013 slobo777 (source : click)

Beginning and End, copyright 2006-2013 slobo777 (source : cliquer)


La Stupéfiante Mutation de sa Chrysalide   —    La Colombe et la Brisure Éternité

Ants, Fire, and the Lawnmower


Beaucoup de poèmes de Jacques Renaud ( Loup Kibiloki )  –


Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )  :    Plusieurs suites poétiques de Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )   –  Des poèmes à Shiva –   Des histoires, des comptines, des contes.  En prose ou en versets libres.  Parfois bizarres, parfois pas.   –   Toutes les terrasses du monde s’ouvrent sur l’infini. On va prendre un café ensemble. Poème. « Toujours, tu rencontreras Rimbaud dans les rues vermillonnes et safranées de Marrakech … »


Suites poétiques, Loup Kibiloki ( Jacques Renaud )  :   Les Enchantements de Mémoire  – Sentiers d’Étoiles  –  Rasez les Cités  –  Électrodes  –  Vénus et la Mélancolie  –  Le Cycle du Scorpion  –  Le Cycle du Bélier  –  La Nuit des temps  –  La Stupéfiante Mutation de sa Chrysalide


La Colombe et la Brisure Éternité    —    La Toupie, la Ballerine et le Miel.    —    La Licorne, poème venu d’une blancheur médiévale   —  Monologue de l’âme-soeur


Jadis, la liberté d’expression régnait dans ma ruelle   –  ou La ruelle invisible

Les oeuvres de fiction de Jacques Renaud ( nouvelles, novellas ) qu’on trouve sur ce blog :

 Le Cassé, la novella, avec les nouvelles; la vraie version originale et intégrale, la seule autorisée par l’auteur.   —   Le Crayon-feutre de ma tante a mis le feu, nouvelle.   —   L’Agonie d’un Chasseur, ou Les Métamorphoses du Ouatever, novella.    –   La Naissance d’un Sorcier, nouvelle.   —   C’est Der Fisch qui a détruit Die Mauer, nouvelle.   —   Émile Newspapp, Roi des Masses, novella.   —   Et Paix sur la Terre (And on Earth, Peace), nouvelle.   —   L’histoire du vieux pilote de brousse et de l’aspirant audacieux, nouvelle  –  Le beau p’tit Paul, le nerd entêté, et les trois adultes qui disent pas la même chose, nouvelle  —  La chambre à louer, le nerd entêté, et les quinze règlements aplatis  —   La mésange, le nerd entêté, et l’érudit persiffleur   –  Jack le Canuck, chanson naïve pour Jack Kerouac,  poème  —    L’histoire de l’homme qui aimait la bière Molson et qui fut victime de trahison   –  Loup Kibiloki ( Jacques Renaud ) :  La Petite Magicienne, nouvelle;  Héraclite, la Licorne et le Scribe, nouvelle.


Blogsurfer.us –  Icerocket

About Jacques Renaud

Écrivain.
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11 Responses to Du commencement à la fin ou L’Oupanishad de l’ Ignorance

  1. Anonymous says:

    Existe-t-il toujours ou ne fait-il que semblant, l’écrivassier que j’ai connu à la Brûlerie par un après-midi d’orage?

    J’espère une réponse positive.

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  2. Pingback: Jadis, la liberté d’expression régnait dans ma ruelle | Électrodes

  3. musael says:

    Attention, j’ai mis un copyright sur l’expression. ;-)

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  4. musael says:

    Et parfois, entre le commencement et la fin, on laisse des traces desquelles naissent des rumeurs aussi étranges qu’improbables. Elles sont le bruit de fond éminemment déformé d’une réalité qui est autre et qui ne se laisse pas saisir. Je suis tombé sur un de ces bruit de fond, un peu par inadvertance, le voici : http://plus.lapresse.ca/screens/4827-6a94-51e9aab4-a3ba-4eadac1c606d%7Czr4ArU~1VNOh

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    • :-))) La rumeur, c’est l’enrhumeur enrhumant, l’embrumeur embrumant, le bruiteur ébruitant son bruitage ..

      On y peut pas grand’chose.

      Ciao )

      Au fait )) Exemples de quelques-unes des nombreuses pointes de l’Iceberg N’Importe Quoi (lien : c’est extrait d’ici ) :

      « Parmi les faussetés les plus flagrantes (qu’on ne trouvait pas et qu’on ne trouve pas sur Wiki), il existe une présentation de Le Cassé, qui circule sans doute encore – du moins dans le domaine de l’imprimé, on la trouve citée parfois dans certains ouvrages – qui dit que Le Cassé est le roman d’un ex-prisonnier (faux), membre de la mafia (faux, à s’en taper sur les cuisses), qui veut à tout prix faire de l’argent (faux), qui soutient une lesbienne pour gagner sa vie (faux), qui tue sa compagne (faux), et erre ensuite dans la ville (vrai).

      « Donc : après avoir été ce qu’il n’a jamais été, et avoir fait tout ce qu’il n’a jamais fait, il erre dans la ville. Comme dirait l’autre, y a d’quoi! On comprendra qu’on ait tendance, sur ce blog, à prendre les arguments d’autorité et les masse-médias, non pas avec un grain de sel mais avec un bloc bien compact de sel à vaches.

      « Évidemment, les experts qui ont écrit ce qui précède n’ont jamais lu Le Cassé – ou avaient peut-être un intérêt idéologique, — dans certains cas il s’agirait d’un intérêt d’inspiration féministe mais pas exclusivement, — à fausser le contenu du Cassé, par exemple en inventant de toutes pièces l’assassinat de sa compagne par Ti-Jean.

      « En fait, aucune femme n’est assassinée dans toute l’histoire, ni dans Le Cassé proprement dit, ni nulle part ailleurs dans les autres nouvelles qui constituent l’intégrale de l’oeuvre, même si Ti-Jean est, de toute évidence, violent.

      « Cependant, Ti-Jean, le personnage central, n’est pas un ex-prisonnier (pourrait peut-être, mais n’est pas); il n’est évidemment pas membre de la mafia ou d’une mafia : le type est au contraire caractérisé par son aliénation totale à la société mais aussi à tout “réseau” ou à quelque groupe que ce soit, il n’a pas de “réseau”, justement, il est pauvre comme la gale (ça fait pas très mafia …), pas de fric, pas une crisse de cenne, ne se livre à aucun traffic ou commerce, n’a pas de revenus, n’a pas le téléphone, etc., et il ne cherche pas à “faire de l’argent”.

      « Rien n’indique non plus ou suggère qu’il est ou pourrait être membre d’une mafia, ou l’avoir été; il ne soutient pas une lesbienne pour gagner sa vie, ni aucune femme. Aucune femme, non plus, ne meurt dans Le Cassé, aucune n’est assassinée, aucune n’est l’objet d’une tentative d’assassinat; Ti-Jean assassine quelqu’un, oui, mais c’est un homme qu’il assassine, pas une femme, et cet homme est la seule personne à mourir dans tout Le Cassé.

      « Mise à jour, mars 2013 : J’ai retrouvé ceci dans la bibliographie de La Constellation du Bouc Émissaire (1993; La Constellation du Bouc Émissaire a été révisée et augmentée depuis 1993, surtout au cours des trois ou quatre dernières années, et elle est graduellement rediffusée sur ce blog). J’ai récemment affiché la bibliographie de La Constellation sur ce blog et je suis tombé sur ce qui suit en la parcourant (cet extrait de la bibliographie rédigé par nous date donc du début des années 1990s). La source des aberrations mentionnées ci-dessous est vraisemblablement la même que celle des aberrations mentionnées plus haut :

      « JOHNSON, William, Anglophobie made in Québec, Montréal, Stanké, 1991; je signale une erreur que j’ai constatée dans l’ouvrage [de Johnson] et qui concerne l’une des mes oeuvres. On peut lire, page 245, que Le Cassé de Jacques Renaud «innove en présentant une parfaite brute dans le monde de la pègre qui tue sa blonde…» [En fait], L’action de Le Cassé ne se déroule pas dans le monde de la pègre; le seul personnage du roman rattaché au monde interlope est un revendeur de drogues, (le pusher) Bouboule; aucune femme n’est assassinée ou meurt de mort douce ou violente dans le roman. Le seul personnage à mourir dans le roman est un homme: il s’agit de Bouboule, assassiné par le héros Ti-Jean. [Par contre] William Johnson est [bel et bien] un prestigieux journaliste franco-ontarien, [bel et bien] décoré de l’Ordre du Canada. »

      Etc.

      Ce qui, en passant, en dit long sur le sérieux de l’Ordre.

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